Throwouts – Take a Stand

 

Throwouts – Take A Stand (Olde Tyme Records / Laketown Records)

Pour un peu j’vous dirais juste “Ecoutez, c’est bien !” mais ça vous en apprendrait pas des masses sur le groupe ou l’album. Ceci dit, dans l’fond, c’est bien là l’essentiel non ? Ecouter, aimer (ou pas, mais là en l’occurrence c’est le cas), suivre, s’intéresser, soutenir, creuser, et écouter, encore. Mais parce que cet album m’a touchée et que ça mérite d’être présenté, la moindre des choses est d’en dire davantage.

Alors oui, on va encore en Allemagne. Throwouts nous vient de la Sarre (Saarland), région frontalière pour laquelle il se trouve que j’ai un affect tout particulier ; c’est très personnel et ce serait relou à expliquer, impossible à retranscrire. Bref.

Ils ont démarré en 2001, sous le nom “Hungry”. Une démo, 2 albums “Bad Times for Being Right” (2004), et  “Beats from the inside” (2005), et des concerts, partageant la scène avec entre autres les Real McKenzies, les Casualties, Death By Stereo…
Et puis changement de chanteur, évolution du style, le groupe s’oriente davantage street-punk mélodique, et en 2010 le groupe se renomme Throwouts.
Parait alors en 2011 un EP “Working Class Tradition” et encore des concerts, aux côtés de groupes comme Street Dogs, ou Old Firm Casuals…

Et puis les aléas de la vie, les obligations professionnelles, privées, un changement de batteur… Bref, pas mal de quoi les ralentir, mais pas les arrêter.

Concernant l’album Take a Stand, je vais être honnête, si j’ai pas précisé la date de sortie c’est parce que selon les labels et les différents formats (CD, vinyl, etc…) on s’étale de 2017 à 2019. Je retiens la dernière édition vinyl chez Laketown Records, de février 2019, qui comprend les 12 titres de Take a Stand avec en bonus les 5 titres de Working Class Tradition. Un beau package donc.
Le groupe est actuellement constitué de Marc (Guitar), Alex (Guitar), Olli (Bass), Chris (Vocal), et Kai (Drums). Il me semble, si mes recherches sont bonnes, que ce dernier était le batteur de Belisha Bacon, groupe qui ne vous parlera peut-être pas, mais que j’ai pas mal écouté à la fin des 90’s, aujourd’hui HS (peut-être un article sur eux à venir, à voir).

Musicalement, on est dans du street punk assez mélodique, avec des touches de Oi! et de 77 punkrock. On y trouve des airs de Rancid, Dropkick Murphys, ou encore Cock Sparrer. Les chœurs/back vocals sont riches et accrocheurs, la voix principale devient familière, le sing-along au rendez-vous, que demander de plus? On note que la basse est bien mise en valeur, notamment dans certains morceaux comme “Love Song” qui la fait particulièrement bien ressortir. Comme d’hab sur le côté musical j’en dis pas plus, le mieux étant de faire votre propre avis et d’aller les écouter.

Ce serait mentir de vous présenter ça comme une putain de révélation que j’ai prise en pleine face comme ça été le cas pour d’autres précédemment. Mais c’est pas pour autant que ça vaut pas le coup d’y jeter une oreille, bien au contraire. Ca reste une vraie belle découverte que j’ai beaucoup de plaisir à écouter et réécouter. Même si j’ai pas pris de claque dans la gueule au premier coup, l’affection que j’ai pour ce skeud grandit au fil des écoutes et j’accroche de plus en plus. Quand bien même j’arrive jamais à dire que j’préfère tel ou tel morceau parce que ça évolue toujours avec le temps, ptit crush quand même en ce moment pour “Hcpr”, “Stand Up”, “Reputation”, “77 Roots”, et “Parasites” (la plus teintée Hardcore à mon sens). Ah et puis “Love Song”, pêchue, et c’te ligne de basse… Un beau mélange d’influences, très working class, qui trouve bien sa place dans nos oreilles et auquel on s’attache. Finalement c’est ptêt comme ce qu’on dit des histoires d’amour, les coups de foudre sont éphémères, mais les histoires qui se construisent petit à petit sur le long terme, qui mûrissent, sont les plus solides. Et avec eux, j’sens que ça va être une belle histoire. smile

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