Beardless – ¡Holy Moly!

Beardless

                

Beardless – ¡Holy Moly! (12/01/18 – Fond of Life Records)

Un groupe que je connaissais pas avant cet été 2018, une vraie belle découverte.

J’avais commencé à écrire tout un topo sur comment de fil en aiguille j’suis tombée sur eux, le cheminement est pas inintéressant en soi, mais au final, on s’en ballec. Ce qui en est ressorti, c’est la rapidité avec laquelle j’ai embarqué.

Quand j’suis en phase “découvertes”, y’a tellement de possibilités, de choses à écouter, que j’suis assez expéditive: je lance la vidéo/piste audio, si ça prend pas d’entrée de jeu j’insiste pas et je passe au suivant. Si ça prend moyen, j’insiste un peu, histoire de voir où ça peut me mener. Pour Beardless, j’ai pas eu à me poser de questions, ça a pris direct. C’était la vidéo de Trusting a Spy et j’ai été happée par le grain de voix, les mélodies, l’ensemble. Du coup j’ai creusé pour en savoir plus, et surtout en entendre plus.

Beardless - ¡Holy Moly!

Ce groupe de Melodic Punkrock, composé de Chris, Michael et Matze, vient d’Osnabrück, et a été formé en 2011. Anciennement “Halfway Decent” (jusqu’à 2016/2017) ils avaient déjà sorti 2 EP (très bonne entrée en matière, mais ptêt moins “aboutis” que l’album) et sillonné les routes de concert en concert, avant de sortir en 2018 leur très prometteur premier album Holy Moly.

Quelques écoutes m’ont suffi pour me sentir “chez moi”, on y est bien, c’est cosy, douillet. Le grain de voix singulier, reconnaissable, légèrement rauque sans être gras, qui capte et devient rapidement familier. Les mélodies sont très efficaces et accrocheuses, elles vous transportent, ça rentre très vite en tête, les chœurs vocaux sont harmonieux et bien placés, on est instantanément immergés dans l’univers, et ça devient quelque chose de confortable. L’ensemble de l’album est homogène sans être ennuyeux, et les morceaux dégagent une sorte de mélancolie réconfortante.

En somme, ce que je retiens c’est la vitesse à laquelle j’ai accroché, et à laquelle je me suis sentie bien avec eux. Au fil des mois, plus je l’écoute et plus je me rends compte combien le boulot, les arrangements, mélodies, chœurs, sont remarquablement soignés. C’est pas prétentieux, mais ça pourrait parce que c’est vraiment chiadé. Vraiment.

Quant à dire que tel ou tel morceau est ma piste favorite, j’en serais bien incapable. Musicalement je trouve qu’ils ont tous un petit quelque chose de particulier, et je changerais d’avis toutes les 2 minutes… Peut-être juste un ptit faible pour les paroles de I Don’t Care parce qu’on a tous rêvé de les prononcer à un moment ou un autre IRL:

“I don’t care what you think […] It doesn’t matter what you say because I don’t care anyway”

Ca a un côté exutoire que j’apprécie pas mal.

 

Dernier point qui me scotche énormément, c’est la “maturité” qui ressort de l’album, de leurs morceaux. On a du mal à y croire quand on voit leurs minois, effectivement “beardless” (checkez les photos, ils le sont vraiment), la vingtaine à tout casser. Ils ont malgré tout de la bouteille et font le job comme des vieux de la vieille, dans la composition comme dans l’exécution. C’est abouti, et leur passion et enthousiasme sont palpables.

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