ZSK – Herz für die Sache

Foto Credit: Chris Schwarz

            

Topo rapide sur le groupe avant de passer à l’album: fondé en 1997 à Göttingen (installé ensuite à Berlin) par les frangins Joshi (chant/guitare) et Flori (batterie). Maintenant composé de Joshi (chant/guitare), Ace (guitare), Eike (basse) et Matthias (batterie).

Leur discographie comporte à l’heure actuelle 6 albums studio : Riot Radio (2002), From Protest to Resistance (2004), We Are the Kids (2005), Discontent Hearts and Gasoline (2007), Herz für die Sache (2013) et Hallo Hoffnung (2018), ainsi que de nombreux singles, EPs, et participation diverses.

Textes critiques (xénophobie sous toutes ses formes possibles, violence policière, injustices sociales, consumérisme déraisonnable, hiérarchies insuffisamment légitimées, mondialisation, défense des droits des animaux…). Style musical orienté skate punk, chanté tantôt en anglais, tantôt en allemand, à mi-chemin entre le punk rock mélodique et rapide et un punk hardcore.

A noter que ce sont eux (avec la participation, entre autres, de The Dead Pants, The Doctors, Donots, Madsen, Muff Potter, Beatsteaks, Julia Lobster et Culcha Candela) qui ont lancé en 2006 l’initiative Kein Bock auf Nazis, contre le néo-nazisme , l’extrême droite et le racisme. Grâce à des dons, 250 000 DVD gratuits et plus de deux millions de journaux étudiants ont été distribués ces dernières années. Le projet est soutenu par de nombreux artistes dont Markus Kavka, Die Toten Hosen, Kraftklub, Broilers, Die Ärzte, Casper, Donots, KIZ, Fettes Brot, Beatsteaks, Deichkind, Sportfreunde Stiller, Jennifer Rostock, Marteria, Jan Delay, Jupiter Jones ou encore WIZO.

Une playlist Spotify est par ailleurs disponible et régulièrement enrichie:   


ZSK – Herz für die Sache (10/05/2013 – People Like You Records)

C’est pas leur dernier album, c’est l’avant dernier, c’est celui par lequel je les ai découverts, et c’est un album fucking important pour moi. Une vrai claque, beum, un « coup de poing dans face » comme diraient les québécois. Un truc qui te percute, direct. Tu t’en relèves, mais t’oublies pas.

 

Dès la 1ère piste Antifascista, dès les premières secondes, le ton est donné, ça va faire mal. La détermination est palpable, le combat évident. Les gars s’époumonent et la voix de Joshi résonne jusqu’à la dernière seconde. Ça s’imprègne.

Le morceau qui suit, Der richtige Weg, parait un brin plus doux (parait seulement) mais on sent que la détermination est toujours là, et elle ne déguerpira pas jusqu’à la fin du skeud. Mais y’a pas que de la colère, je dirais davantage une forme d’indignation, et y’a de l’espoir aussi. On se dit qu’une telle volonté peut finir par amener un monde meilleur, et on a envie d’y croire.

Finalement, seules les 2 dernières pistes, Soll das alles gewesen sein et Jede Sekunde sont musicalement réellement plus calmes. Pour le reste, du début à la fin, tout s’enchaîne et nous embarque, ça nous accompagne, on les accompagne, y’a quelque chose qui se noue. Pour peu qu’on partage leurs idées, opinions, convictions, on a envie d’être à leurs côtés, dans leur lutte, leurs combats.

Voilà, c’est comme ça que j’ai reçu cet album, en pleine face.

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