Stolen Wheelchairs – The America (13/11/20 – State Line Records)
Ça fait déjà plus de 2 mois que ce skeud de Stolen Wheelchairs est sorti, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il m’aura fallu un moment pour en parler. Faut dire qu’il y a quelque chose d’impressionnant, on ose à peine l’aborder tellement cet album dégage une puissance particulière. Y’a des trucs auxquels on n’ose pas s’atteler tellement ça semble un « gros morceau », c’est comme ça, on se sent tout petit.
Faut dire aussi que j’ai eu beaucoup de taf et pas vraiment de temps disponible pour me pencher dessus, et pourtant maintenant j’comprends juste pas pourquoi il a pas tourné en boucle dès sa sortie tellement j’en suis dingue maintenant.
Stolen Wheelchairs donc, un band qui nous vient de Philly, Philadelphie, aka Hostile City en Pennsylvanie. On compte déjà à leur actif une démo 2 titres en 2016, l’EP Out of Steps en 2019 (à la pochette ô combien évocatrice, allez jeter un oeil) et enfin ce premier album,The America en 2020. The America, c’est 14 titres, 30 minutes de bonheur. Les 14 pistes en question :
1. Hostile City
2. Impossible
3. The America
4. Self Destruct
5. On My Own
6. Already A Ghost
7. Walk Away
8. What’s Meant For Me
9. Prove Yourself
10. Under The Knife
11. Stand My Ground
12. Pick Yourself Up
13. Inside Me
14. Denial
Du punk hardcore, street punk, qu’on se prend en pleine gueule dès la première piste. Y’a une énergie cash, brute, agressive qui me fait penser à The Unseen ou encore The Casualties, entre autres ; sans être une pâle copie, bien au contraire, ils apportent un petit quelque chose en plus, leur patte à eux.
C’est rapide, les riffs sont tranchants, les intros vous happent, les mélodies sont foutrement bien fichues, entêtantes, et on les garde longtemps dans le crâne. On ajoute à ça le vocal mordant qu’on se prend en pleine face, la qualité des back vocals, et on a tous les ingrédients savamment combinés pour des morceaux anthémiques, puissants, forts, bruts qui résonnent dans la plus pure et authentique tradition punk rock hardcore.
Bref, un album sur lequel je regrette de pas m’être penchée plus tôt, et qu’a pas fini de tourner dans mes oreilles, encore et encore, et encore… On espère fort que toute cette pandémie de merde nous laisse un peu de répit pour qu’ils puissent reprendre la route et tourner, parce que mon petit doigt me souffle que ça doit fucking valoir le coup de les voir en concert. Fingers crossed !