Graupause – Verdammte Stille

Graupause 

Graupause – Verdammte Stille (7/12/2019)

Me voilà de retour dans mon élément avec Graupause et à vrai dire il me tardait d’écrire cet article puisque ça fait un ptit moment que cet album (Verdammte Stille) m’accompagne. J’ai traversé la fin d’année et j’ai survécu, entre autres grâce à eux. Merci Graupause donc.

Graupause c’est un groupe qui nous vient de Lüdenscheid en Allemagne et qui, après une démo en 2018 (dispo sur Bandcamp ou Spotify), nous a servi ce 7 décembre dernier son premier album “Verdammte Stille”, tout en DIY (respect donc). De quoi finir l’année les oreilles comblées. Le groupe est composé de Sven (Vocals), Tom (Guitar), Jens (Guitar), Patrick (Bass), et Jan (Drums).

Verdammte Stille, un “putain de silence” en français, qu’ils viennent briser à grand renfort de (je cite) mélodie et vitesse, plaisir et colère, cœur et esprit. Et on y est, c’est bien ça. Dans un monde de plus en plus fou, sombre, gris, ils viennent nous sortir d’une torpeur certaine, pour notre plus grand bien.

Graupause - Verdammte Stille15 pistes (dont 3 interludes) pour un ensemble super cohérent du début à la fin, de la première piste “Kaputte Stadt” à la dernière “Und wieder”.

Vous l’aurez compris, pour que ça me soit aussi “proche” on est dans du deutschpunk germanophone qui envoie, des mélodies et rythmes que je trouve puissants, voire acérés, qui me parlent, dans lesquels je me retrouve. Des positions et points de vue dans lesquels je me retrouve aussi, of course. C’est bourré d’énergie, c’est brut, c’est cash, ça vient des tripes et ça s’entend. On ressent la sincérité et on embarque, et pour peu qu’on soit déjà de leur bord, on y va avec plaisir, quasiment de la ferveur. Perso, j’y retrouve des éléments, des sonorités, que j’aime chez Alarmsignal par exemple. J’aime pas trop faire de comparaisons surtout à un stade “précoce” de connaissance du skeud, mais ça m’y a fait penser, dans mes-références-à-moi-que-j’ai. C’est punk, comme je l’aime, avec souvent le même constat partagé sur le monde actuel qui nous entoure, et on a envie de gueuler avec eux. Ils ont l’air en colère? Ça tombe bien, nous aussi. C’est bruyant? Ça tombe bien, on en a besoin.

Bref, les éléments habituels qui fonctionnent sur moi : c’est punk, c’est bruyant, c’est sans fioritures, c’est vif, ça braille (tant en lead vocal qu’en back vocals), ça me rejoint, ça m’prend aux tripes, et ça s’imprègne très vite. Je vais pas détailler davantage, c’est tellement instinctif pour moi que je vais me passer de blablas inutiles. J’aime. Beaucoup.

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